Présentation

P1070450       A deux pas du Pont de Charenton et de l’Ecole Vétérinaire, située sur les bords de la Marne, l’église Sainte-Agnès est facilement repérable par son clocher hexagonal en béton armé dont la flèche élancée, finement découpée sur le ciel, culmine a 53 m de hauteur.

Les architectes, Marc Brillaud de Laujardière et Raymond Puthomme, vont utiliser de nouvelles techniques de construction, tel le béton armé, et exploiteront au mieux, de façon ingénieuse, un terrain irrégulier encastré dans les maisons voisines. Ils en tireront le meilleur parti possible et profiteront des moindres recoins sans craindre les dissymétries.

Après avoir traversé le porche, situé à la base du clocher et surmonté d’une statue de Sainte Agnès de 4 mètres de hauteur en pierre de Chauvigny signée Gabriel Rispal, nous franchissons le portail d’entrée en chêne sculpté dont les huit panneaux de cuivre repoussé sont l’œuvre de Richard Desvallières. Aussitôt nous sommes saisis par le calme et la sérénité du lieu ; la lumière, venue d’en-haut nous enveloppe et attire notre regard vers les immenses et magnifiques vitraux du maître-verrier Max Ingrand : chef-d’œuvre, tant par son importance que par la merveilleuse harmonie des couleurs qu’il faut voir lorsque le soleil leur donne toute leur valeur.

La richesse et la cohérence d’un ensemble décoratif faisant appel à plusieurs expressions artistiques frappent au premier coup d’œil. L’harmonie des tons révèle une recherche esthétique certaine : Le chemin de croix, en camaïeu, se veut discret. Les fresques de Max et Paule Ingrand, rehaussées d’or dans le chœur, délicates sur les murs des fonts baptismaux et des chapelles latérales, se veulent puissantes sur le plafond du vaisseau. Elles dénotent le même souci d’unité qui fait de l’ensemble intérieur de cette église une symphonie parfaite de couleur et de style.

On ne peut passer sous silence la Sainte-Table, merveille de fer forgé de Richard Desvallières, les statues de la Vierge et de Saint-Joseph, œuvres de Gabriel Rispal, les grilles de Raymond Subes et le travail d’orfèvre de Jean Serrières, qui complète ce riche patrimoine de l’Art Déco des années 30.

L’ensemble a été classé Monument Historique en décembre 1984. Le 9 juin 2013, à l’occasion du 80ème anniversaire de la bénédiction de l’église, Monseigneur Michel Santier, évêque de Créteil, en a célébré la Dédicace et béni le nouvel ambon.

L’Association des Amis de Sainte-Agnès d’Alfort (AASAA) vous recommande son livre « A la découverte de l’église Sainte-Agnès d’Alfort », qui constitue un excellent complément documentaire à ce présent site. En particulier pour son guide de visite qui comporte, de manière claire et soignée, tous les repères nécessaires à la compréhension de cette œuvre magistrale, incluant une fine description des vitraux et du Chemin de croix.

 

 

 

 

 

 

 

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