Vitraux

Cette église au style à nul autre pareil est remarquable par son ensemble de vitraux éblouissants, qui agissent comme un prisme de lumière déployant un festival de couleurs sous les rayons bienveillants du soleil, mêlant, dans un subtil dosage, les rouges, les oranges, les bleus et quelques verts.

Une immersion visuelle saisit le visiteur dès son entrée dans l’église : lumière chaleureuse d’un lieu rassurant et lumière captivante forçant le regard vers le ciel. Les vitraux, astucieusement positionnés en hauteur, vont capter la lumière par-dessus les toits environnants.

Ces verrières admirables ont été réalisées au début des années 1930 par Max Ingrand, qui avait à peine 24 ans. Elles marquent le début de sa carrière très prometteuse de maître verrier. Très tôt, il a su magnifier la lumière au travers du verre et du plomb, pour lui conférer une puissance symbolique et spirituelle.

La période de reconstruction de l’entre-deux-guerres a été favorable aux artistes verriers et fresquistes, avec, entre autres, l’apparition du béton, matériau révolutionnaire, faisant la part belle, dans les édifices religieux, aux grandes surfaces de vitraux, de fresques et de décorations murales.

Ces vitraux évoquent le message de la foi chrétienne, en un livre d’images lumineuses et colorées, réconfortantes et saisissantes à la fois.

Sur la verrière de gauche en entrant, est retracée la vie de la Vierge Marie, de l’annonce qu’elle sera la mère du Fils de Dieu à ses manifestations aux hommes après sa mort.

Sur la verrière du chœur sont rapportés les mystères de la Trinité (le Père, le Fils et le Saint-Esprit), de la Résurrection et du Salut en Jésus Christ. On peut y voir également, Agnès refusant la main de son prétendant, son sacrifice et son accueil au Paradis par Marie.

Sur la verrière de droite, est retracée l’histoire de l’Eglise de France depuis sa naissance, au travers de ses martyrs, de ses actions d’éducation et de missions d’évangélisation et de ses constructions d’édifices. Il est à noter, en particulier, dans le panneau du milieu à mi-hauteur, la scène représentant l’abbé David proposant la maquette de l’église Sainte-Agnès d’Alfort au cardinal Verdier, en présence des architectes Marc Brillaud de Laujardière et Raymond Puthomme, ainsi que de l’entrepreneur M. Percepied.

 

 

 

 

 

 

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